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« Reste avec nous, lecteur ! »

Première étape réussie. Votre titre, votre chapô et votre illustration ont capté l’œil de la proie… euh, de l’internaute.  Reste maintenant à transformer cet essai pour comptabiliser un temps de lecture acceptable de la part de votre nouveau visiteur unique. Comprenez bien que ce dernier n’a aucune envie d’être déçu par ce qu’il s’apprête à lire ou à regarder.

Pour tous ceux qui n’éditent pas de sites porno et qui doivent donc trouver de subtils stratagèmes pour ne pas laisser échapper leur prise, voici 5 solutions à (re)tester.

1 / Les intertitres et autres exergues

Malgré ce que vous disent les rois du web, faire toujours court sur la toile est une mission impossible. Tout simplement parce que parfois, il y a des sujets, des informations qui méritent plus qu’un simple demi-paragraphe. Alors, afin de ne pas effrayer le lecteur par la longueur de votre contenu, pensez à l’aérer en saucissonnant votre texte en une série de petits paragraphes. Attention à les découper de manière cohérente. Ensuite, imaginez des petites phrases mise en relief, à placer entre ces paragraphes. En rapport avec votre sujet bien sûr mais suffisamment travaillées pour donner envie à l’internaute de poursuivre sa lecture.
http://www.slate.fr/story/20867/senegal-tentation-politique-youssou-ndour

2 / La technique cinématographique

La meilleure façon de ne pas perdre votre internaute en cours de route, c’est de lui proposer un contenu passionnant, « fluent », stylé, doté d’une accroche, d’une intrigue, d’un peu de suspense et d’une fin. Pour réussir cet exercice de style (et bien sûr, si votre sujet le permet), imaginez vous votre contenu comme un scénario de film. « Il faut qu’en lisant votre histoire, le lecteur puisse voir les images dans sa tête », relate Serge Michel, journaliste, prix Albert Londres et fondateur du Bondy Blog.
http://yahoo.lyon.bondyblog.fr/news/alors-comme-ca-la-police-c-est-des-pedes

3 / Les informations contextuelles

Une information contextuelle habille votre contenu principal. Ce peut être une photo, un graphique, un encadré, une vidéo, un mini-sondage, des liens externes… Cela implique un travail d’intégration important mais certains contenus n’en valent-ils pas la peine ?
http://www.liberation.fr/monde/0101633267-le-taliban-pakistanais-mehsud-avait-annonce-des-attentats-aux-etats-unis

4 / Les relances personnelles
Sur certains sites, les rédacteurs jouent la carte de la totale transparence en intégrant à leur article une relance personnelle directe qui, sous l’effet de surprise, pousse l’internaute à reprendre sa lecture. Vous ne voyez pas ce que je veux dire ? Regarder plutôt l’exemple en lien…
http://blog.slate.fr/labo-journalisme-sciences-po/2010/05/01/qui-es-tu-visiteur-unique/

5 / La méthode dite du diaporama
Très tendance à une époque, car elle permet de multiplier son nombre de pages vues, la méthode du diaporama est aujourd’hui un peu dépassée. L’internaute n’a pas forcément envie de cliquer et (re) cliquer pour obtenir toutes les infos de l’article. Mise à part dans le cas où le contenu est bien découpé et que chaque page annonce avec intelligence la suivante. Dans le cas contraire…
http://www.aufeminin.com/bebe/soigner-bebe-avec-de-l-homeopathie-d13249.html

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