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L’éditorial web : une arme redoutable

Sur le web, l’invective favorite des parents « Arrête de te faire remarquer » ne saurait être plus maladroite. Même les sites internet réputés et ultra visités ne se permettent plus de jouer la carte de la discrétion. Ces derniers le savent bien : la guerre du référencement et de la visibilité n’a pas de fin. L’on peut gagner des batailles tout au moins. Pour ces mastodontes du web, la stratégie ne se limite pas au référencement naturel et aux campagnes d’achat de mots clés sur google adwords.  Désormais, ils étendent leurs tentacules sur les réseaux sociaux, les applications mobiles, multiplient les jeux concours et les opérations de webmarketing.

Le combat est-il pour autant perdu d’avance pour les nouveaux venus ou les petits acteurs de la toile ?

Non ! Et heureusement. L’Internet a depuis toujours célébré le mythe de David contre Goliath. Google contre Microsoft, Facebook contre Google, Twitter contre Facebook… Sans user de comparaisons faciles, tenons-nous en à des exemples simples. L’un de mes clients, professionnel du textile, se lance dans le e-commerce. Au fil des mois, il repère un secteur de niche très porteur en termes de marché, sur lequel aucun acteur ne s’est encore franchement positionné.  Avec un budget rationalisé, et un travail de référencement intelligent, il peut être sûr de gagner rapidement en visibilité et en chiffre d’affaire.

Rendre votre site plus visible grâce à l’éditorial web

Outre la stratégie de référencement, les entrepreneurs du web ont la chance aujourd’hui de pouvoir jouer sur divers tableaux. Tout peut fonctionner à condition d’inspirer un sentiment positif ou négatif. Non pas que la neutralité soit une mauvaise chose mais elle ne suffit généralement pas à se « faire remarquer » dans des délais respectables.
Dans ce domaine, l’éditorial peut être une arme redoutable.  Et, en la matière, les possibilités sont infinies.

1/La ligne éditoriale
Le premier exemple qui me vient à l’esprit est celui du fameux blog « L’inconnu du métro ». Son auteur a su mettre en avant son excellente plume en choisissant un thème porteur et en s’imposant un rythme de publication draconien. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Quelques mois après son premier billet, Métro (le quotidien gratuit) l’a contactée pour établir un partenariat avec son blog.

2/ Le choix du nom de domaine
Là aussi, il y a des choses à imaginer. L’un des derniers exemples à m’avoir interpelé est celui du site www.imceobit.ch.  Un nom impertinent qui vise les fans du film « The social network » et plus globalement la génération facebook. L’attachement à la « marque » est alors instantané.

3/ L’humour
Pour ceux qui maîtriseraient la  « Yann Barthes touch« , les contenus décalés ont le don de faire des miracles en termes de viralité.  Ce type de textes peut aussi bien se retrouver dans un blog, que dans un descriptif de fiche produit ou dans des vidéos.

4/  L’expertise
Nombreux sont les sites web qui se font remarquer positivement par leur expertise. Et pas seulement des sites médias. Les e-commerçants ou les entreprises peuvent aussi faire figure d’experts dans un domaine bien particulier. Attention cependant, cela ne peut fonctionner que si la marque conserve une totale neutralité dans l’information qu’elle véhicule. L’idée étant plus de fidéliser les internautes sur un sujet donné que de promouvoir ses produits et services.

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