Le blog
Un petit tour sur Flickr et puis s’en va !
Comme vous le savez peut-être déjà, Editorial Interactif a la chance de partager un espace de co-working avec une poignée de travailleurs indépendants, tous uniques en leur genre. Parmi cette flopée de têtes pensantes (pour le moment, très masculines…), se trouve Fabien Collini. Ce photographe professionnel se bat au quotidien pour la reconnaissance de son métier, trop souvent malmené. Nos nombreuses conversations à bâtons rompus sur la place des photojournalistes en France m’ont fait prendre conscience de l’importance de son métier.
Ayant toujours eu un rapport conflictuel avec cet art (je déteste prendre des photos mais j’adore les regarder !), mon intérêt pour la photo et les photographes était à l’époque proche du degré zéro. Dans mon esprit, le terme « photo » s’était peu à peu transformé en « illustration ». Des illustrations quelconques, prétextes à remplir des carrés et à décorer des lignes de texte. Quant aux éditeurs de sites que j’ai pu croiser, ils étaient plus souvent guidés par la peur des amendes que par l’amour de l’esthétisme.
Résultat : l’on interdit formellement aux rédacteurs de piocher dans Google Images, mais, en revanche, ça ne choque personne de publier des photos dignes des campagnes publicitaires des marques de lessive des années 70. (Baladez vous 5 minutes sur certaines banques de photos et vous aurez l’impression de faire un bond dans la série Dallas, le whisky de Sue Helen en moins !)
Afin de dénicher la bonne image, l’on tombe alors très vite dans un autre vice : celui de la photo « gratuite ». La photo « gratuite », c’est celle que l’on retrouve un peu partout sur la toile et à laquelle on accole sans vergogne la mention DR (droit de reproduction). La photo « gratuite », on la retrouve aussi en toute légalité sur Flickr ou wikimedia commons. Estampillées de la license CC (creative commons), ces images (en général réalisées par des photographes amateurs) ne sont pas dépourvues de toute règlementation. Certaines peuvent être reprises librement en indiquant simplement l’auteur, d’autres ne peuvent pas faire l’objet d’utilisations commerciales… Pour ne pas vous tromper sur les conditions d’utilisations, voici le tableau des 6 contrats Creative Commons en France. Après ça, vous n’aurez plus d’excuse !
