Il y a eu l’iMac, puis l’iPod, l’iPhone et enfin l’iPad. Après une brève mais intense relation avec Apple dans les années 2005-2006 (mon G4 a rendu l’âme au fond d’un garage humide mais je conserve son disque dur à jamais dans un tiroir), je n’ai depuis plus jamais goûté aux produits de la marque à la pomme.

Une professionnelle du web qui travaille sur Windows et se traîne comme outil mobile un vieux samsung 3 G tactile ? Quelle hérésie me direz-vous ! J’avoue que si j’ai résisté si longtemps, ce n’est pas par pur esprit de contradiction (« Franchement, avec vos iPhone, vous faites troupeau de chèvres à la botte du berger Steve Jobs ! »), mais simplement pour des questions de coûts. C’est bien connu, les créations d’Apple sont chères. Des prix élevés, gage de qualité pour de nombreux iAddict qui défendent bec et ongle l’innovation, le design, la simplicité et la robustesse des produits de Steve Jobs.

Entourée au quotidien par des membres actifs de la secte Apple, je n’ai pourtant jamais ressenti le besoin de m’équiper d’un macbook ou d’un iPhone. Même lorsque dans mes pires moments de détresse informatique, mon collègue co-worker, tout d’Apple vêtu, m’exhortait : « Mais achète-toi un mac ! », même dans ces moments de solitude, je résistais. J’ai commencé à revoir ma copie lorsque que j’ai constaté l’engouement des entreprises pour les applications iPhone et maintenant, iPad. « Un vrai marché qui n’est pas près de s’essouffler », selon les dires de ma copine graphiste Céline Andrieu.

Il est clair que les appli iPhone ont modifié la manière de penser un site web. Tant dans le design que dans le contenu. Une chance pour les rédacteurs web qui prêchent depuis longtemps pour des contenus aérés, synthétiques, des arborescences simples et une navigation fluide.  Finalement, les webmasters nouvelle génération devraient avant tout concevoir les sites pour les supports mobiles (quelque soient leur taille et leur marque) avant de reprendre les anciennes formules avec des sous-rubriques à n’en plus finir et des informations pas toujours pertinentes.

D’ailleurs, le site que vous avez sous les yeux a été conçu dans cette optique. Arbo, design, police, taille des contenus, images…  son ergonomie convient à n’importe quel support mobile, avec un temps de chargement limité. Reste maintenant à savoir, si d’ici 2015, il sera plus visité par des internautes nomades ou sédentaires, Iphoner, iPader ou Androider…

Pascale Lagahe