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Journalistes : leurs Tics sur le web

La technologie transforme nos comportements, dans notre sphère privée comme dans notre spère professionnelle. Et les journalistes ne dérogent pas à la règle. Afin de gagner du temps, là où chacun doit faire plus avec moins, certaines astuces peuvent être assez utiles. A condition de ne pas en abuser.

1 /Google pour corriger les fautes
Il y a des moments où la rapidité prime sur la tradition. Un doute sur un nom propre, l’orthographe d’une ville, un accord ?  Le bon usage voudrait que l’on ouvre notre cher bon vieux Larousse. Mais parfois, oui avouons-le, il peut être plus simple d’ôter son doute via le moteur de recherche le plus célèbre du monde. « Si le rédacteur d’un quotidien aussi sérieux que le Monde a écrit tel mot de telle manière, c’est forcément juste, non ? »…

2/ Facebook pour trouver des contacts
En 2010, grâce à Internet et à Facebook, le journaliste peut s’amuser à jouer les détectives privés. Dénicher un contact se transforme alors très vite en une chasse au trésor. On s’amuse alors à récolter les indices, sur Facebook, Viadéo, les adresses mails, les pages jaunes… Grâce aux réseaux sociaux, même le plus anonyme des contacts peut être trouvé en moins de 10 minutes.

3/ Wikipédia pour connaître la bio des personnalités
Eh oui, il n’y a pas que les élèves qui utilisent notre bonne vieille encyclopédie gratuite. Les journalistes en raffolent aussi. Ok, j’exagère un peu, raffoler n’est pas le terme exact. Disons que tout journaliste a au moins une fois dans sa carrière usé du savoir de la communauté wikipédia. En particulier pour remettre à jour ses connaissances historiques sur des personnalités mortes ou vivantes. (qui seront par la suite scrupuleusement recoupées avec d’autres sources d’informations plus « classiques »)

4 / Google Insight for search pour comparer les audiences d’un champ lexical
Ecrire sur la toile, c’est aussi se confronter avec honneur et dignité aux dures lois du référencement. Alors, pour ne pas voir passer son (excellent) papier à la trappe, mieux vaut vérifier si son champ lexical correspond  aux requêtes des internautes. Exemple : entre le terme Niqab et Burqa, devinez celui qui a été le plus recherché ? A vous de choisir ensuite entre l’appel du mot-clé (parfois racoleur) et celui du mot juste.

5/ Les mails pour faire les interviews
Oui, oui, croyez-moi, ça arrive ! Très efficace en termes de temps gagné (quoi que, tout dépend de la rédaction de votre interviewé…) mais tellement pauvre en termes d’échanges.

6 / Google Alert et Twitter, pour ne rien manquer de l’actu
Vous travaillez sur une thématique et vous ne voulez rien perdre de l’actualité en temps réel  ? L’un des réflexes du journaliste en 2010 est de se créer des alertes googles et de vérifier aussi souvent que possible les dernières informations listées par la Google Machine. Mais, de nos jours, rien n’égale un bon compte Twitter ou mieux encore, un réseau de taupes cachées au quatre coins du monde.

Autres exemples de mauvaises web-attitudes chez les journalistes.

  • Google pour comparer des titres
  • Google pour googleliser ses prochains interviewés
  • Flickr pour les photos gratuites
  • Les forums pour avoir des témoignages
  • Les blogs spécialisés pour dénicher de nouveaux sujets
  • GPS sur iPhone pour ne pas se perdre en reportage
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